Mildiou, gel, grêle, oïdium, sécheresse… le vignoble affronte différents stress biotiques et abiotiques tout au long de la saison.  Dans un contexte où les sols s’épuisent, où les plantes se fragilisent et où le coût des produits phytosanitaires augmente, les viticulteurs sont toujours plus nombreux à faire le choix de la biostimulation et du biocontrôle afin d’augmenter la protection naturelle des vignes et d’améliorer la vie du sol. Bioboon, spécialiste de l’agriculture régénérative, vous livre ici quelques pistes d’action pour mener au mieux votre campagne de traitement et diminuer au maximum l’utilisation de produits pythosanitaires.

1. Augmenter les performances de la plante en renforçant son métabolisme

Le principe de la bio-énergisation est d’améliorer, au moyen de substances stimulant les processus naturels, l’assimilation des nutriments nécessaires à la croissance des plantes et la résistance aux stress. 

Pourquoi utiliser un bio-énergisant en prévention ? 
Son utilisation permet de durcir les parois cellulaires des feuilles et donc de renforcer sa protection.

Afin d’optimiser la bio-énergisation, il est recommandé d’utiliser des produits complémentaires alliant fertilisation de fond et stimulation. Parmi les principaux composés, nous retrouvons notamment enzymes, microorganismes, acide humique et phytohormones. Les complexes de phytohormones ont un rôle sur la croissance des plantes 

Ce qui fonctionne
On commence au printemps avec un traitement BIOSTIM-N en application foliaire en alternance avec BIO-ALG tous les 15 jours. Puis comme l’azote stimule l’appétence des insectes, on continue sur ce rythme avec BIOSTIM-PK en remplacement de BIOSTIM-N à partir du mois de juin jusqu’à la fin de la véraison.

Si la vigne a subi un épisode de gel ou grêle, on continue de septembre à novembre pour faire repartir la vigne en photosynthèse.

2. Stimuler ses défenses naturelles

A l’instar des vaccins, les éliciteurs utilisent le principe de la réponse immunitaire pour entraîner les plantes à se défendre contre leurs bioagresseurs. En « asticotant » la plante avec ce type de produit, elle aura l’impression d’être attaquée et préparera ses défenses naturelles contre le supposé agresseur. Le jour où elle sera véritablement attaquée, elle aura d’ores et déjà développé une réponse immunitaire efficace.

La Chitosan, éliciteur naturel issu de carapace de crustacé, possède ces propriétés qui permettront à la vigne de se protéger.

Ce qui fonctionne
Deux applications de BIO-SAN fin avril / début mai de 2 à 3 semaines d’intervalle.

BIOSTIM-N

Base fertilisante et bio-énergisante contenant enzymes naturels, micro-organismes, acides aminés libres, acide humique et éliciteurs.

BIO-ALG

Produit à base d’algues apportant un cocktail concentré de phytohormones (3 sources différentes) à spectre complet.

BIO-SAN

Chlohydrate de Chitosane. Reconnu par l’ITAB en tant que substance de base comme éliciteur des mécanismes de défense naturelle.

Pas de bio-énegisation sans nutrition !

Convaincu-e ? Attention toutefois ! L'utilisation de bio-énergisants n'est efficace que dans le cadre d'un programme complet de nutrition, incluant la correction des carences de la vigne. Pire même, l'effet de bio-énergisants sur une plante carencée peut parfois être délétère... Un prochain article dédié à la correction des carence de la vigne est à paraître. Dans l'attente, nous vous recommandons de nous contacter directement pour en savoir plus.
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Crédit photo @Bengold, CIVB

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